Carnet du Philistin dit "free as a river" SOME SOUND
Curation de contenu sensible qui entre en écho avec mes recherches
The end
"On ne décide pas à la légère de mettre un terme à sa vie. C'est l'un des droit les plus fondamentaux d'une société libre de pouvoir le faire. Pour moi, quasiment rien dans le monde ne fait sens à part les sensations de ce que je suis en train de faire, qui résonnent haut et fort dans un espace intérieur où il n'y a rien que du calme." Wendy O'Williams
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extrait de Desniansky Raion de Cyprien Gaillard
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L'absurde, l'ironie, l'idiotie
Le Corso, Bertrand Dezoteux
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Harmonie, Bertrand Dezoteux
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Semez le trouble
Il ne s'agit plus de se détourner du faux pour toucher au vrai comme le recherchait Platon.
Les codes et les croyances sont un confort, et sortir de la caverne pour y voir le soleil serait prendre le risque de se brûler les yeux. Le vrai n'existe pas, c'est une idée. Debord à dit "Le vrai n'est qu'un moment du faux". Pour jouir d'en être conscient, mon rôle n'est pas de pouvoir juger mais d'en jouer. I
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Donnie Darko, Richard Kelly
Google street view, Jhon Rafman
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Fûdo
Il
Mes recherches théoriques et plastiques sur la couleur ont nourrit un essai que j'ai écrit en première année au Beaux-Arts, nommé "What's wrong with a purpul sun ?" Il interrogeait alors notre approche des couleurs d'un point de vue social et historique, reprenant la méthodologie du travail de recherche initiée par Michèle Pastoureau mais également par une vision plus scientifique, avec les études sur l'interaction des couleurs de Josef Albers par exemple, qui vont prendre en compte les effets provoqués par la rétine. Les couleurs complémentaires par exemples, leur terme de complémentarité se traduit pour l'oeil par une lien physique de ces opposées. Lorsque l'oeil subit une vision prolongée de rouge, cela fatigue les cônes récepteurs des rayons lumineux rouge et deviennent défectueux un petit instant. Lorsque l'oeil retourne à du blanc (composé normalement de rayon lumineux rouge, jaune et bleu), seuls les rayons jaunes et bleus seront reçu correctement et la traduction en sera : du vert. Une auréole verte sera également présente autour d'un carré rouge que l'on fixerait, sur un fond blanc. L'effet est appelé image rémanente. Qui voit juste ? L'environnement et nous même sommes subjectif l'un à l'autre et c'est la validation de ce qui semble être en décalage mais qui finalement fait partie du réel qui m'intéresse. Ils s'agit donc aussi d'une recherche autour des affectes. C'est pourquoi mes photographies, mes vidéos se sentent particulièrement concernées par la figure humaine. "La vision n'est pas un certain mode de la pensé ou présence à soi - c'est le moyen qui m'est donné d'être absent de moi-même, d'assister du dedans à la fission de l'Être au terme de laquelle seulement je me referme sur moi." Ma production plastique s'était alors rapprochée un moment de ce que propose l'art concret par des échanges avec Christian Savioz ou Jacques Hermann. L'intellectualisation d'une pratiques artistique se revendiquant d'un ensemble de préceptes comme il est question dans le manifeste de l'Art Concret m'a marqué. "Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde." dît Ludwig Wittgenstein. Le fait de me repencher sur cet essai du début permet alors de mesurer les enjeux qu'il comprenait qui ont été écartés au court du temps passé aux Beaux-Arts et ceux qui persistent et forment maintenant une cohérence une fois ajouté aux nouvelles données. C'est ce regard mouvant que je m'impose, qui définit également le processus et la vision d'où mes pièces prennent formes; Olivier Marboeuf soutient que l'Histoire est ainsi circulaire. C'est également lui qui m'a apporté la notion de "milieu", dont qui est également question dans les extraits de textes qui gravitent ici, tirés du livre "Le sauvage et l'artifice -Les Japonais devant le nature-" d'Agustin Berque de 1986, plus justement sous le nom de Fûdo. |
Olivier Marboeuf à établie des lieux comme Kiasma en cherchant à comprendre comment fonctionne un système, en s'intéressant à ce dont il a réellement besoin pour exister. Ce pragmatisme lui permet d'établir une structure autonome, un milieu, au plus proche de son idéologie personnelle, qui donnera les moyens à son récit.
Il a alors définit son statut de directeur artistique comme étant plutôt le narrateur de Kiasma, avec une position périphérique. En construisant un rapport horizontal et décentré, claqué sur la figure du conteur qui a besoin de s'extérioriser pour faire oeuvre de récit, il s'autorise à garder un rôle de sorcier, utilisant le récit comme puissance de création d'un monde. |
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Relations directes et indirectes des notions abordées dans AdAptA. Schéma inspiré du système de récit d'Olivier Marboeuf proposé le 10.02.20 à la HEAR Mulhouse
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Futur, Ancien, Fugitif
Le Potager, 2017 Corentin Grossmann
Jonathan Vinel et Caroline Poggi, 2017
Tristan Gac
James Turell
Où et comment les propositions font-elles oeuvre ? En vu de l'histoire de l'art, l’indicible présent est ce temps fugitifs où les limites s’estompent au delà des limites de l'oeuvre. Le créateur et le curateur sont auteurs, l'exposition fait oeuvre en soit. L'oeuvre n'est plus attendu par un espace de monstration, elle peut être perçu partout à tout moment, elle existe matériellement et immatériellement. Le geste est comme tout, il est déplacé, mondialisé, érroné, invoqué, caché, illimité, conscient.